Lac des Quirlies 2565 mètres

Le Lac des Quirlies, placé sous la coupe du glacier du même nom, se fait un témoignage saisissant du réchauffement climatique. Sur les rives de cette destination prisée, vous rencontrerez sans doute des habitués du lieu, qui vous raconteront comment, il y a encore 10 ans, la langue glaciaire atteignait la rive ouest de ce lac situé dans un splendide écrin de verdure et de roches

 

  • Départ : Le Perron, Clavans-Le-Haut (1617m)
  • Distance : 13,3 km
  • Horaire : 6h

Grandes Rousses

Les Grandes Rousses sont un massif des Alpes françaises situé sur les départements de l'Isère et de la Savoie. L'Oisans couvre une partie du massif.

Il abrite des glaciers relativement importants, seulement dépassés en termes de taille dans la région par ceux des massifs des Écrins et plus loin de la Vanoise.

Géographie

 

Situation

Le massif est orienté nord / sud.

Le versant est, bien qu'il soit parfois considéré comme s'étendant jusqu'aux cols du Galibier et du Télégraphe et donc incluant le massif des Arves, est limité par les torrents Arvette et Ferrand. Les rivières Eau d'Olle et donc le massif de Belledonne à l'ouest, et Romanche et le massif des Écrins au sud forment ses autres limites géographiques.


Principaux sommets

 

- le pic Bayle, point culminant, 3 465 m

- le pic de l'Étendard, 3 464 m

- le pic du Lac Blanc, 3 323 m

- les cimes de la Cochette, 3 241 m

- la cime de la Barbarate, 3 226 m

- la cime du Grand Sauvage, 3 216 m

- le dôme de la Cochette, 3 041 m

- le pic de l'Herpie, 3 012 m

- le roc de la Balme, 2 872 m

- la cime de la Valette, 2 858 m

- le dôme des Petites Rousses, 2 810 m


Principaux glaciers

 

- glacier des Rousses

- glacier de Sarenne

- glacier des Quirlies

- glacier de Saint-Sorlin

- glacier de la Barbarate

- glacier des Malatres

Principaux lacs

 

- lac Blanc

- lac des Quirlies

- lac de la Fare

- lac du Milieu

- lac Besson

- lac Noir

- lac Carrelet


Géologie

 

Le massif des Grandes Rousses est un massif cristallin à l'instar du massif de Belledonne tout proche. En forme de long chaînon orienté nord/sud, il se présente comme une apophyse septentrionale du massif des Écrins. Les bandes nord-sud sont, pour plusieurs d'entre elles, séparées par des dépressions structurales d'âge fini hercynien, synclinaux ou plus vraisemblablement grabens, remplis de terrains houillers (sur lesquels on voit, par places, le Trias reposer en discordance à 90°). Le Houiller comprend des grès, des conglomérats et des schistes contenant des niveaux productifs en charbon qui ont été exploités, anciennement, à la mine de l'Herpie. Vers le nord et l'est ces dépôts incluent une épaisse lentille d'épanchement volcaniques acides rhyolites ou trachytes, souvent à l'état de tufs volcaniques quelque peu métamorphisés).


Mine de l'Herpie

 

La mine de l'Herpie est un ensemble minier d'anthracite situé au-dessus de la station de ski de l'Alpe d'Huez et fermée en 1951 à la suite d'une avalanche meurtrière ayant entrainé la mort de douze ouvriers.

Ouverte en 1880 et présentée comme la plus haute d'Europe, cette mine de charbon tient son nom du sommet la surplombant : le Pic de l'Herpie. Un télébenne reliait le site à Bourg-d'Oisans.

Histoire

 

Les Grandes Rousses sont parsemées de nombreuses mines aujourd'hui abandonnées. Le site le plus emblématique est celui de Brandes-en-Oisans, un village de mineurs (mines d'argent) du XIIe siècle au XIVe siècle situé sur la commune d'Huez à plus de 1 800 m d'altitude qui compta jusqu'à 80 bâtiments organisés autour d'une église. Bien que d'importance moyenne à l'échelle européenne, Brandes fut de première importance pour le Dauphiné.


Histoire

 

Création de la mine

En 1880, une concession est attribuée. En 1904, la production de charbon est suffisante pour mettre en place une ligne de télébenne qui permet de transporter le combustible dans la vallée1.

Un dénommé Borry Borret , habitant du village d'Huez était propriétaire de la concession. L’exploitation a débuté avant la Première Guerre mondiale. L'homme transportait l'anthracite, une variété de charbon, extrait avec l'aide de deux mulets. Le site s'est ensuite développé.

En 1941, un journaliste visite le site minier qu'il présente comme le plus haut d'Europe en évoquant le téléphérique qui permet de descendre les bennes d'anthracite vers le Bourg-d'Oisans. L'ensemble est constitué de deux galeries en pente douce, d'environ quatre-cent mètres de longueur et reliée entre elles par un puits vertical de cinquante mètres de profondeur. Il est également précisé que le point d'extraction le plus élevé se situait à 2 600 mètres d'altitude.


Création du télébenne

La mine de charbon est située en très haute en altitude (entre 2 100 et 2 800 mètres), une étude fut rapidement lancée pour que le transport du minerai puisse être assuré par une télébenne.

Celle-ci fut mise en service en 1905 depuis la cote 2 209 jusqu'au village de La Garde, le combustible étant ensuite transporté par charrette jusqu'à l'agglomération du Bourg-d'Oisans, située à quelques kilomètres en contrebas. La ligne sera définitivement achevée en 1908.

Fermeture

Le 9 février 1950, une avalanche a entièrement rasé l'installation entraînant la mort de 12 ouvriers. Le site fut ensuite définitivement fermé.

En 2019, il ne restait plus que des ruines de cette mine présentée comme ayant été le plus haut site minier de charbon d'Europe. Sur ces pentes uniquement utilisées par les skieurs durant la saison, il existe encore quelques terrils ainsi que quelques débris divers liés à l'ancienne activité.