Itinéraire en boucle au pied de l'Aiguille du Plat de la Selle au-dessus de Saint Christophe en Oisans.
INFORMATIONS TECHNIQUES :
Départ : Saint Christophe en Oisans
Dénivelé : 1000 m
Durée A/R : 5h00
Distance : 11 km
Niveau : Difficile
ITINÉRAIRE :
Laisser la voiture à Saint Christophe et prendre le sentier à la sortie du village pour Pré-Clot par Cuculet. Après Pré-Clot, prendre à gauche le sentier qui monte en direction du Plat de la Selle. Montée soutenue jusqu'à 2500 m dans des pentes raides. La descente au-dessus de Saint Christophe est longue et nécessite d'être vigilant.
L'Aster des Alpes est parfois appelée "Reine Marguerite des Alpes".
Le mot aster, qui est issu du grec, signifie "étoile" en référence à ses fleurs.
Comme son nom l'indique, il est originaire des Alpes.
De petite taille et avec un port étalé, il est particulièrement bien adapté pour les rocailles et les bordures.
Une fois installé, il faut éviter de le déplacer car il apprécie peu les changements.
Très florifère, c'est un aster de printemps qui s'épanoui du mois de mars au mois de juillet.
Ces fleurs solitaires se présentent sur des tiges bien érigées.
Situé sur un belvédère surplombant la vallée du Vénéon, le refuge de l'Alpe du Pin est une petite maisonnette constituée d'une pièce unique. Les soirées y sont chaleureuses et conviviales, et la terrasse vous assure de passer un bon moment en journée.
SAINT CHRISTOPHE EN OISANS
La commune de Saint-Christophe-en-Oisans, traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).
Localisation
Saint-Christophe-en-Oisans est la commune la plus à l'est du département de l'Isère. La ville la plus proche est Le Bourg-d'Oisans.
Le territoire de la commune s'étend sur 123,5 km21 ce qui en fait la plus grande superficie communale du département de l'Isère. Il occupe toute la haute vallée du Vénéon au cœur du massif des Écrins. On y trouve 128 sommets de plus de 3 000 mètres d'altitude, dont la Meije et le pic Lory.
Saint-Christophe-en-Oisans occupe à lui seul un cinquième de la superficie du parc national des Écrins.
Une partie du domaine skiable de la station des Deux Alpes s'étend sur le territoire de la commune (Glacier de Mont-de-Lans).
Saint-Christophe-en-Oisans est le départ idéal pour de nombreux itinéraires de courses en altitude. À la sortie du bourg en montant vers le hameau de la Bérarde, une route souvent étroite chemine en lacets et se termine par un espace de parking qui constitue le départ du sentier du vallon de la Selle. Dans le fond du vallon, à 3 h de marche environ du parking se trouve le refuge de la Selle, départ de nombreuses et très belles courses : le Râteau, la Brèche du Replat...
Sites géologiques remarquables
En 2014, plusieurs sites géologiques remarquables sont classés à l'« Inventaire du patrimoine géologique » :
- Le « granite du Cray dans le cirque du Soreiller » est un site d'intérêt plutonique de 80,63 hectares qui se trouve sur le versant sud de la vallée du Vénéon. Il est classé « trois étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique » ;
- L'effleurement de « diorite quartzitique de la Combe du Plaret » est un site de 20,72 hectares dans le cirque glaciaire du Plaret. D'intérêt plutonique, il est classé « deux étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique » ;
- L'effleurement d'« eclogites et magmatites du Vénéon » est un site de 0,47 hectare, en proximité du camping des Fétoules. Remarquable pour le métamorphisme, il est classé « deux étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique » ;
- Le « panneau de gneiss pincé entre deux granites à la Tête du Rouget » est un site géologique remarquable de 79,98 hectares, à la Tête du Rouget et Les Clots. D'intérêt plutonique, il est classé « deux étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique » ;
- L'« escarpement sous-marin jurassique du Vallon de Lanchâtra » est un site d'intérêt tectonique de 2,22 hectares classé « trois étoiles » ;
- Le « cirque glaciaire de la Pilatte » » est un site d'intérêt géomorphologique de 313,15 hectares, classé « trois étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique » ;
- Le « glacier de Bonne Pierre » est un site d'intérêt géomorphologique de 579,84 hectares, classé « deux étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique ».
Lieux-dits et écarts
Saint-Christophe-en-Oisans compte un bourg principal nommé La Ville et plusieurs hameaux, dont le plus important est celui de La Bérarde.
L’ancien hameau de « bérards » (bergers de moutons), au confluent du Vénéon et du torrent des Étançons est devenu le camp de base pour les ascensions du massif (La Meije, la barre des Écrins, l'Ailefroide, Le Râteau, etc.) : c’est La Bérarde.
Parmi les autres hameaux, de moindre taille, se trouvent Le Puy, Les Granges, La Bernardière, Pré Clot, Le Clot, Champébran, Champhorent, Lanchâtra, Les Étages.
Histoire
L'histoire de la commune a évolué avec celle plus générale de l'Oisans et du Dauphiné (Dauphiné de Viennois, puis province du Dauphiné).
La population de la commune a longtemps vécu de l'agriculture et l'élevage. Il a aussi existé dans la commune une émigration saisonnière, certains hommes se faisant notamment colporteurs.
L'histoire de Saint-Christophe-en-Oisans est également liée à l'histoire de l'alpinisme dans le massif des Écrins, et l'une de ses figures marquantes est le guide Pierre Gaspard, qui a notamment réalisé la première ascension de la Meije le 16 août 1877 avec son fils et l'alpiniste Emmanuel Boileau de Castelnau. Le hameau de La Bérarde est pendant plusieurs décennies un haut lieu de l'alpinisme ; la Société des touristes du Dauphiné y ouvre un châlet-hôtel en 1887 ; et entre les deux guerres mondiales, le hameau sera la deuxième station française d'alpinisme. En 1950, elle était encore citée comme « second centre français de l'alpinisme » après Chamonix.
Le début du xxe siècle voit l'exode rural atteindre la commune et au fil des ans, si bien que certains hameaux isolés sont abandonnés. En 1928 est ouverte la route moderne qui parcourt la vallée. Ce siècle a également vu l'apparition sur le territoire de la commune du parc national de la Bérarde en 1913. Plus tard, en 1973, viendra la création du parc national des Écrins1, qui comprend notamment une partie de la commune.
AIGUILLE DU PLAT DE LA SELLE
3596 Mètres
Une sublime pyramide au cœur du Massif du Soreiller, pour les amateurs de sommets authentiques et sauvages
Vénosc
La commune déléguée de Venosc, traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km). Venosc est une commune déléguée de Les Deux Alpes située en Oisans, dans la vallée du Vénéon, au milieu du massif des Écrins. Une grande partie de son territoire se situe en zone centrale du parc national des Écrins. Le chef-lieu se situe à environ 1 000 m d'altitude (église). Cette commune est proche du Bourg-d'Oisans et fait partie de la communauté de communes de l'Oisans.
C'est sur le plateau partagé entre les communes historiques de Venosc au sud, et de Mont-de-Lans au nord qu'est située la station de sports d'hiver des Deux Alpes. Celle-ci n'est pas reliée directement par la route au village : seuls un sentier muletier et une télécabine relient le chef-lieu et l'Alpe de Venosc.
Les hameaux habités qui constituent la commune déléguée sont :
- Les Ougiers, le Collet, la Ville, le Courtil (chef-lieu), le Sellier, le Bourg d'Arud et l'Alpe de Venosc (station de ski des Deux Alpes) en rive droite du Vénéon.
- Les Escallons, la Danchère et l'Alleau en rive gauche du Vénéon.
Sites géologiques remarquables
Le « paléoescarpement jurassique du Col du Vallon », au Vallon de la Muzelle et au Col du Vallon, est un site géologique remarquable de 7,82 hectares. En 2014, ce site d'intérêt tectonique est classé « trois étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique ».
Histoire
Une hache polie trouvée au-dessus du village n'atteste pas une présence au Néolithique car pendant des siècles on a mis une hache polie (dite "pierre de foudre") dans un étui pendu au cou du bélier meneur du troupeau pour conjurer le mauvais sort ; et cet étui pouvait se perdre...
Les plus anciens vestiges trouvés datent de la fin du premier âge du Fer (env. vie siècle av. J.-C.) : des inhumations en coffre de dalles en schiste, trouvées en 1836. Venosc se plaçait sur la voie entre Grenoble et le col du Lautaret (elle passait à Ornon, Bourg-d'Oisans et Mont-de-Lans depuis la fin de l'âge du Bronze). Le nom de Venosc serait d'origine ligure (sud-est de la France).
Venosc faisait partie du Dauphiné. Au cours des XIIIe et XVe siècles, des communautés villageoises sont apparues. Leur vie était difficile en raison de l’accès à la vallée, des risques naturels et de la difficulté de cultiver les terres. Durant les XVIIe et XVIIIe siècles, les premiers visiteurs sont arrivés dans la vallée. Ils étaient ingénieurs, topographes, botanistes et géologues. Leur objectif était d'étudier le milieu montagnard. Durant le XIXe siècle, Venosc est devenue la capitale du colportage de fleurs. Le colporteur est un homme qui vend toutes sortes de choses. À la même période, les agriculteurs, les chasseurs de chamois et les bergers sont pour la plupart devenus guides. En 1877, Pierre Gaspard de Saint-Christophe-en-Oisans escalade la Meije le célèbre sommet qui domine de la vallée du Vénéon. Sa famille est devenue célèbre grâce au métier de guide. Durant le XXe siècle (exactement entre 1900 et 1923), la route pour aller à la Bérarde a été construite. Ce fut le début de la fréquentation touristique. La Bérarde devint entre les deux guerres mondiales la deuxième station française d’alpinisme. C'est la naissance des hébergements comme l'hôtellerie et les campings dans la vallée. La création des Deux-Alpes offre de nombreux emplois à la population locale. Beaucoup de personnes deviennent moniteurs de ski.
En 1972, le téléphérique entre Venosc et Les Deux-Alpes offre aux touristes la possibilité de venir découvrir la vallée du Vénéon ainsi que ses boutiques et ses hôtels. En 1995, la télécabine actuelle est installée.
La création du Parc national des Écrins en 1973 va apporter une certaine image de marque à la montagne, ainsi que la protection et l'étude de ses vastes espaces naturels, leur faune et leur flore. Les touristes qui viennent à Venosc sont à la recherche de paysages naturels, de randonnées et de tranquillité.
Vie rurale
Des siècles durant, les habitants de Venosc ont eu pour source principale de nourriture l'agriculture locale. La vie rurale était essentiellement tournée vers les travaux des champs et l'élevage, mais se complétait aussi en hiver de revenus tirés d'activités diverses, telles que le colportage qui emmenait les hommes au loin pendant la mauvaise saison et d'ouvrages faits par les femmes tels que les gants.
Le printemps était consacré aux labours
À partir d'avril, il fallait remonter la terre qui s'était accumulée en bas des pentes, enlever les pierres des champs. Les pierres étaient ensuite entassées en « clapiers », qui servaient à délimiter les terrains. En mai et juin, les animaux quittaient les étables durant la journée et étaient rentrés le soir.
En juillet avait lieu l’« amontagnage »
Les hommes et les bêtes montaient dans les alpages (notamment sur celui de l'Alpe de Venosc, qui deviendra une partie des Deux Alpes). L’été était destiné au fauchage du foin et à la fabrication de fromages avec le lait des vaches qui paissaient dans les alpages. Au XXe siècle, les ballots de foin étaient descendus dans la vallée via un câble tendu entre les Deux-Alpes et Venosc sur 700 m de dénivelé.
À l'automne
Dès septembre, les familles redescendaient dans la vallée pour les labours et la récolte, principalement de la pomme de terre. Le 22 septembre avait lieu la foire de Bourg-d'Oisans. Les villageois s’y rendaient afin de vendre les animaux qui avaient une valeur marchande. Il était très important de limiter le nombre de bouches à nourrir pour l’arrivée de l’hiver.
L'hiver était consacré au colportage
Cette activité fut largement pratiquée à Venosc durant le XIXe siècle. Les hommes quittaient le village chaque année pendant l'hiver, pour essayer de gagner un peu d'argent en vendant toutes sortes de choses. Venosc est devenue avec Mont-de-Lans la capitale du colportage de fleurs. Beaucoup de graines et de bulbes de fleurs étaient vendus, parfois même à l’étranger. Les femmes restaient à la maison pour nourrir les animaux et prendre soin des enfants.
Habitation, alimentation
Venosc a conservé de nombreuses maisons traditionnelles. Leur architecture est sobre. Les matériaux utilisés dans la vallée étaient les pierres, le bois, le chaume (remplacé par l'ardoise, en couverture). Aujourd'hui, l'ardoise n'est plus utilisée pour recouvrir les toits car elle est trop onéreuse, et l’ardoise de Venosc est trop fine donc très cassante. Sur certaines constructions, sont encore présentes des pierres gravées qui mentionnent les initiales du propriétaire et la date de construction de la maison. Les incendies étaient très redoutés car ils détruisaient rapidement ces habitations et se propageaient aisément aux maisons voisines.
L'habitation abritait la famille, les animaux de la ferme, et une grange. Les hommes vivaient au rez-de-chaussée, construit en pierres, avec les animaux (une partie était dédiée à la famille, l'autre était dédiée aux animaux), et le foin était stocké sous le toit construit en bois afin de sécher ; ce foin jouait également le rôle d’isolant. Vivre avec des animaux était un bon moyen de se chauffer par le biais de la chaleur animale qu'ils produisaient, qui se répandait dans l'habitation.
Les paysans consommaient le fruit de leur récolte. Le régime alimentaire était basé sur la pomme de terre, appelée autrefois « truffe », les produits laitiers, et les viandes salées qui se conservaient plutôt bien. Ces ingrédients de base servaient à nourrir la famille durant toute l'année.
Religion
En ce lieu où la vie était difficile, elle tenait une place très importante. Chapelles et églises étaient bâties avec des matériaux locaux. Celles de Venosc étaient construites en «tuf», une pierre locale calcaire. Dans chaque hameau, il y avait des oratoires et/ou des chapelles. Les oratoires apportaient une protection au hameau contre les inondations, les chutes de pierres, les avalanches et permettaient lorsque les conditions météorologiques étaient mauvaises de pouvoir prier sans avoir à se rendre à l'église principale.
La chapelle Saint-Sauveur à Bourg d'Arud a été construite par Jacques Rochette en 1686. Il y avait quatre messes par semaine. La chapelle est construite avec la pierre locale appelée tuf.
La chapelle du Sellier appelé chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs a été construite en 1637. C'est une chapelle romane qui a été restaurée en 2005. Sur la porte sont sculptés les noms des douze fils de Jacob (les 12 tribus d’Israël) : Ruben, Siméon, Levi, Juda, Issacar, Zabulon, Dan, Nephtali, Gad, Asher, Joseph, Benjamin.
Église Saint-Pierre et Saint-Paul du hameau du Courtil Il s’agit à la base d’une église de style roman. Elle date du IXe siècle et a subi au cours du temps agrandissements et modifications. Grâce aux dons des riches donateurs comme Jacques Rochette l'église est l'une des plus dotées de l'Oisans. On doit ses richesses aux dons des colporteurs qui ont fait fortune. Le clocher du XIV siècle de style gothique abrite la plus vieille cloche retrouvée en l'Oisans, qui date de 1622. Le retable en bois doré est de style baroque il date du XVIIe siècle c’est un don de Jacques Rochette qui est enterré devant l'église.
Création des Deux-Alpes, station de ski
Cette station touristique était, jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, un plateau d’alpage que les habitants de Venosc et de Mont de Lans, majoritairement agriculteurs, utilisaient pour faire le foin et garder leur troupeau pendant l'été. Il se composait, comme son nom l'indique, des deux « alpes » de ces villages.
C’est avec l’industrie du ski que Les Deux-Alpes est devenue progressivement une grande ville de 30 000 habitants.
En 1879, Pierre Balme, un Venoquain, voit l'opportunité d'attirer les touristes durant l'été et ouvre l’hôtel Balme (aujourd'hui Chalet Mounier). Rapidement, les chalets des paysans sont devenus des auberges, des hôtels et des refuges pour les touristes. En 1932, Mme Tessa est la première personne vivant aux Deux-Alpes à l’année ; elle a ouvre un refuge aux Deux-Alpes ouvert durant toute l'année. En 1935, l’hôtel Mounier accueille plusieurs skieurs pendant la période de Noël et de Pâques.
En 1939, Jules Carrel, un jeune moniteur de ski de La Bérarde, a un objectif : développer le plateau et créer une célèbre station de sports d'hiver. Des remontées mécaniques sont alors construites de manière à développer la station de sports d'hiver. En 1955, de nombreux hôtels sont ouverts pour accueillir les touristes. En 1972, Venosc et Mont-de-Lans sont reliés à la station de ski par des téléphériques.
Exploitation du sous-sol
Une autre activité importante offrait du travail au cours de l'hiver : c’était la mine d’ardoise.
Dès la fin du XIXe siècle et ce jusqu'au début de l’essor des sports d'hiver, l'ardoise a été l'une des principales sources de revenu et a permis aux hommes de travailler durant toute l’année. Les mines d'ardoise ont fermé en 1972, les hommes préférant devenir moniteurs de ski car le travail était moins pénible.
Des carrières souterraines d'ardoise étaient exploitées dans la zone de La Ponsonnière ; on dénombre quatre sites d'exploitation. Les ardoises étaient descendues au village à l'aide d'un télébenne dont les vestiges sont encore visibles.
Une mine d'anthracite a également été exploitée au lieu-dit les Cristallières. Le filon d'anthracite est la continuation de celui du plateau matheysin.